Pleurs d'Halloween et autres surprises...

En ce début de soirée du 31 octobre, fête Halloween, je regardais les enfants déguisés sonner aux portes. Ils criaient cette fameuse phrase "'Des bonbons ou la vie !!". Je les enviais ces gosses... Eux ils n'avaient pas passé l'âge de ses déguiser et de faire le tour du quartier avec leurs parents. Un amer goût de nostalgie s'empara de mes pensées. J'adorais Halloween et pourtant je ne prenais pas part à la fête et j'en avait terriblement envie. J'eus alors une idée. Je partis en courant me cacher dans la ruelle la plus proche et me transformais en chat noir. Fière du résultat, je sortis de la ruelle et aperçu un groupe d'enfants accompagné de leur mères. Je me mis à leur foncer dessus. Les enfants ne comprirent pas que c'était un petit chat et se mirent à hurler aux côtés de leur mères hilares.Puis je disparu dans les buissons.

Un étrange bruit m'interpella et je me penchais pour voir quelle en était la source. C'est alors que je vis ma petite voisine, seule au milieu de la route. Il n'y avait plus personne dans les parages et la petite ne cessait de pleurer. Je m'approchai sans qu'elle me voit.

"Qu'y a-t-il ? Demandais-je.
-J... Je me suis perdue... Tenta-t-elle d'articuler entre deux larmes."

Elle se tourna et en ne voyant personne elle demanda:

"Où êtes-vous ?
-Là ! Lui répondis-je sous ma forme de chat.
-Un chat ? fit-elle en me voyant. Et tu parles ?
-Oui dis-je simplement,t ne souhaitant pas m'éterniser sur ce sujet. Je te ramène chez toi !"

Et sans un mot, elle me suivit jusqu'à notre rue.

"Merci, me sourit-elle.
-Oui et d'ailleurs ce qui s'est passé reste entre notre secret, d'accord ?
-D'accord !"

Et elle rentra dans le bâtiment.

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Et me revoilà, sous ma forme féline, assise sur un muret. Pffff Je m'ennuyais ! Faire peur aux enfants était lassant à la longue. Qu'allais je faire ? Je sautais du mur et rentrais dans quelqu'un. Finalement, même transformée, les mauvaises habitudes ont la peau dure ! Je levais le museau vers la personne dans qui j'avais planté mes griffes...

[Je vois que personne n'a répondu alors je me lance...]

Je rentre du lycée (oui, je sais j'ai cours jusqu'à 18h) le soir d'Halloween. En fait, c'est le soir de l'année que je préfère à tous les autres. Peut-être est-ce dû au fait que l'on voit les personnages "surnaturels" à la manière des Normaux. Tenez par exemple les petites filles qui aiment se déguiser en sorcières. En vérité, il n'y a pas seulement des sorcières, il y a aussi pas mal de sorciers (dont un mec que je connais qui s'appelle Jasper) et je devrais d'ailleurs dire: "Il n'y a pas seulement des magiciennes, il y a aussi pas mal de magiciens" car la magie, c'est comme la science. Il n'y a pas de magie noire ou de magie blanche comme on peut le voir dans certains films et certains livres, c'est juste l'utilisation qu'on en fait qui peut être "bien" ou "mal". Ensuite, ils ne sont pas affublés de chapeaux ridicules (sauf pour certains mais ceux-ci sont un peu dérangés) et ce ne sont pas toujours des vieilles personnes avec des nez crochus et des verrues de partout. J'ai 17 ans et je pratique la magie. Euh... enlevez "pratique" et remplacez le par... par... par je ne sais pas quoi. C'est à peine si je peut ouvrir une porte (fermée à clé, il ne faut quand même pas exagérer) sans la forcer ni la crocheter (ce que je ne sais absolument pas faire) (notez que ma maîtrise du haut-elfique m'aide beaucoup).

Bref, tout ça pour dire que je regarde les enfants sonner aux portes des habitations et ceux-ci me sourient quand ils me croisent. Notez aussi qu'ils croient que je suis déguisée avec mes canines que je fais (volontairement) dépasser et mes vêtements noirs. Soudain, je sens quelque chose buter contre le bas de ma jambe et écorcher ma peau au-dessus de ma chaussette gauche. Je regarde ce qui a bien pu faire ça et je découvre... un chat noir. Il a dû me griffer sans le faire exprès. A moins que ce sois un chat maléfique...
Comme j'adore les chats et que je ne suis pas superstitieuse, je me baisse pour caresser le petit félin. Au passage, je remarque ses yeux. Un frisson me parcoure le dos. Ils ont presque l'air humains. Je secoue la tête pour chasser cette idée débile (il faut bien dire les choses comme elles sont).

"Qu'est-ce que tu fais là, petit minou? Tu t'es perdu?"

Oui, je sais, je suis bizarre, je parle aux animaux. Mais je trouve ça idiot de penser qu'ils ne nous comprennent pas. Et même s'ils ne saisissent pas le sens de nos paroles, ils captent le ton que l'on utilise. De plus, j'ai l'impression que ce chat est aussi intelligent que moi (voir plus). La seule chose dont je suis presque sûre, c'est qu'il ne va pas me répondre, alors je continue de le caresser doucement.